Festival Sonic Protest . Point Ephemere. Le dernier concert de mon année 2008. Y aller en y pensant, à ce happy ending. Pouvoir finir sur une note parfaite avec ceux avec qui j’ai commencé mon « année blogothèque ». Ca s’est passé vite, la veille ou l’avant veille, osciller un centième de seconde entre l’opportunité d’un Concert à Emporter ou d’un Back on Stages avec Berg Sans Nipple. Et finalement, c’était simple et clair, Lori & Shane, c’était sur scène et nul part ailleurs. Il y avait eu l’attente, un mois ou deux, toujours l’excitation à l’idée de les retrouver, réentendre les nouveaux morceaux de ce disque qu’on en peut plus d’attendre (et qui devrait arriver l’été prochain, si tout va bien). L’espace d’un instant l’excitation a laissé place à l’inquiétude, à la crainte que ce ne soit pas leur meilleur concert qu’il soit donné de capturer. Il y a eu peu de lumière, beaucoup de fumée et un final sans rappel du a des problèmes techniques qui ont laissé un goût un peu amer aux plus fidèles, de quoi croire que le rendu ne serait pas parfait. Et finalement, A new soul, l’un des meilleurs titres de leur premier fantastique album "Form of", la façon singulière qu’a Shane de se mouvoir sublimée, la montée en puissance. Ne rien avoir perdu, au passage, des regards qui font tant pour la symbiose du duo. Et les bribes d’un nouveau morceau prometteur. Pour couper court à l’angoisse du ratage, j’étais arrivée tard. Le temps de scruter les visages, d’apprécier une décoration à ballons gonflables nacrés dignes d’un bal de promo des années 80 et Die Goldenen Zitronen a fait son entrée en scène. Des styles dépareillés, des instruments qui tiennent avec de la corde, des partitions avec des pinces à linges. Die Goldenen Zitronen, groupe phare de le Neue Deutsche Welle, se livre à une véritable ronde des instruments. Il y a cette basse tenace caractéristique et cette façon de hacher menu les mots, les rythmes, indissociable dans mon esprit de la langue allemande. Avec ces images j’ai aussi découvert et regretté mon absence au cirque chaotique d’Ero Babaa ou la musique se joue à la même le sol, encerclée par le public. Comme un ring qui verrait se rencontrer la guitare de J.F. Pichard (alias Rompé) et le saxophone du canadien Philémon, la bataille des sons.
Salmigondis porte bien son nom ([Salmigondis, n.m. : Assemblage disparate, mélange confus de choses ou de personnes - Ramassis d’idées, de paroles ou d’écrits formant un tout disparate et incohérent]) et nous précipite dans une confusion sonore et verbale : un univers freak qui glisse sur une scie musicale et rebondit sur les éructions, tantôt d’un saxophone tantôt d’un batteur-aboyeur déguisé en chaperon rouge. Ce soir, ils sont accompagnés par Thierry Müller aka Ilitch, musicien d’avant-garde des années 70.
Images / Edit : Nat Le Scouarnec & Hedwige Dhénain
Prod : La Blogotheque |
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